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Le nouveau paysage de la cosmétique se dessine

Nous vous avons déjà fait part, il y a quelques semaines, du point de vue de deux experts que nous avons interviewés sur les nouveaux modes de consommation qui se dessinent après cette période particulière et difficile que nous avons tous traversée. Cette fois-ci, nous avons souhaité partager avec vous l’avis d’une vingtaine d’experts réunis lors de l’édition spéciale de la E-journée de la beauté sur l’avenir du secteur de la cosmétique. Nous avons voulu vous raconter ce qui a changé et les tendances principales qui ont émergé ainsi que celles qui vont perdurer.  


Dans cet épisode de crise, nous nous sommes posés beaucoup de questions. Quel sera l’impact de la fermeture de nos lieux de vente ? Comment nos clientes vont-elles réagir face à cette crise ? Comment évoluera le besoin et les envies de consommation ? Quelle sera la tendance dans les comportements d’achat de cosmétiques ? Nous avons échangé avec nos lectrices, nos clientes et notre communauté qui nous ont donné une belle énergie positive.  


Il ressort qu’à l’issue de cette période de confinement, chaque marque a dû, à sa façon, se recentrer sur sa raison d’être, pour être inventive, s’adapter et trouver sa voie pour répondre aux nouveaux enjeux, quels sont donc ces enjeux ? 

NABILA

Septembre 2020

1. L’ACHAT EN LIGNE DE SOINS COSMÉTIQUES EST-ELLE UNE VRAIE TENDANCE ?

Un bon nombre de consommatrices étaient bien frileuses à l’idée d’acheter des cosmétiques en ligne. Il est vrai que pour un produit nouveau, il est essentiel de tester, au préalable, la texture, le parfum, l’efficacité, etc. et les marques se sont attachées à renforcer les moyens pour répondre à ce besoin. Pour la petite histoire, chez L’ODAÏTES nous vous proposons déjà un kit découverte permettant de tester et découvrir nos soins chez soi ! 😊. Cependant pour un rachat de produit, l’achat en ligne était certes bien approprié mais il s’avère que pour beaucoup de personnes, surtout celles au-delà d’un certain âge, cet acte représente une pratique nouvelle. Le confinement a été l’occasion de lever ce handicap, d’installer cette nouvelle habitude et de s’approprier les outils. De leur côté, les marques cherchent à développer sur leur site en ligne des technologies permettant de répondre à des interrogations sur le contenu des soins ou de renforcer les interactions. 


Même si l’on note un ralentissement des ventes en ligne après la reprise de l’activité, la tendance reste nettement à la hausse démontrant ainsi la capacité d’une part de plus en plus importante de consommateurs à s’approprier ces nouvelles habitudes d’achat. Est-ce une tendance sur le long terme ? Plusieurs études montrent que celui-ci pourra bien représenter entre 50 et 60% des ventes dans le futur. L’Oréal a observé une hausse de 53% sur son volume de ventes en ligne. Les retailers se préparent chacun à sa manière pour capter la partie du trafic qu’ils perdent dans leur lieu de vente et cherchent à compenser en proposant aux consommatrices de vivre des expériences nouvelles sur leur lieu de vente. Ils s’organisent pour maintenir le contact avec la consommatrice. C’est ainsi que Sephora a développé la vente via un shop Instagram afin de ne pas perdre la cliente qui surfe sur l’application Instagram ; l’objectif étant de « vendre sur le moment ».  


Chez L’ODAÏTÈS, nous avons eu la joie de voir fortement augmenter les achats de kit découverte et avons été très agréablement confortées par la confiance que nous a témoignées notre communauté avec des ventes en ligne qui ont doublé. 


La digitalisation de nos modes de vie passe ainsi à la vitesse supérieure. Les marques ont travaillé leur stratégie pour une plus forte présence digitale et ont développé en un temps record de nombreux contenus dans leur communication.  


Le digital séduit, mais les boutiques physiques continuent à occuper une place importante dans les habitudes. Chez les jeunes, 80% préfèrent acheter leurs produits de beauté en magasin afin de découvrir le produit et bénéficier de l’aspect « humain » de l’expérience d’achat.  


Ainsi, l’épisode que nous avons traversé a permis d’accélérer l’équilibre entre humanisation et digitalisation. On parle même d’un vrai paradoxe entre hyper-digitalisation et hyper-humanisation où les consommateurs recherchent à la fois la rapidité et l’interaction humaine. La technologie n’est donc pas « l’ennemi » des points de vente physiques ; c’est le partenaire des actions traditionnelles. Demain, l’omnicanal sera la clé de réussite et d’équilibre des marques entre le digital et le physique. 

2. LA NÉCESSITé D’UNE COSMÉTIQUE CLEAN, « SINCÈRE » ET HUMAINE 

La pandémie a mis en évidence l’importance de la sécurité, du local et du durable en matière de consommation. L’année 2020 sera définitivement marquée par un rapport à la nature plus fort et plus engagé. La cosmétique ne fait pas exception à la règle avec un engagement écologique mais aussi humain. Les Français souhaitent consommer de manière plus raisonnée et bienveillante. On parle de « wake-up call » ou de « vague verte ». Ce besoin d’une « green beauty » existe depuis des années, mais il s’est bien confirmé avec la crise. 


Plus que jamais, les consommateurs ont besoin de comprendre, de connaître et d’être informés : la transparence occupe alors une part très importante dans les nouvelles habitudes de consommation Ils souhaitent connaître, entre autres, les potentiels ingrédients qui pourraient nuire à leur santé, et être capables de décrypter une liste INCI afin de les identifier. La composition des formules et surtout la part d'ingrédients naturels et clean sont devenus des critères clés au point que certaines marques ont été amenées à repenser leur ADN, leur philosophie et revoir ainsi leurs formules.  


Les marques ont désormais pour mission d’éduquer les consommateurs, d’aller vers eux et de leur tendre la main. On a ainsi vu augmenter, par exemple, la popularité des sessions « live », vidéos en temps réel sur le compte Instagram depuis le téléphone mobile. Ces « lives » permettent à la fois de créer du lien avec sa communauté et d’interagir avec ses membres. Vous pouvez d’ailleurs (re)découvrir nos « lives » et tous nos conseils et astuces avec la facialiste Catherine Bourgeois sur notre site ou notre compte Instagram pour profiter de tous les conseils et astuces produits. Cet outil digital permet aussi de transmettre aux participantes une expérience sensorielle via les gestuelles de massage. Elles partagent ainsi avec nous un moment de plaisir, de convivialité et de proximité qui renforcent l’appartenance à une communauté. Lorsqu’une marque crée cet esprit d’appartenance, elle s’ancre mieux dans le quotidien des consommatrices, et devient ce qu’on appelle une « living brand ». 


De par notre histoire et l’essence même de notre marque, nous incarnons déjà cette « vague verte » : nous élaborons des formules propres, efficaces, bienveillantes et émotionnelles. Nous honorons la matière, la noblesse des ingrédients et privilégions l'usage de « vraies » matières premières vierges jouissant encore de toute leur richesse biologique pour offrir un véritable moment de sensorialité et d’efficacité ! Depuis un certain temps, nous aimons partager avec vous via notre blog la composition et la transparence de nos formulations, le décryptage des compositions de produits et des allégations, la définition des normes de naturalité etc. Sur chaque page produit de notre site, vous trouverez la liste des ingrédients, la part d’ingrédients d’origine naturelle, le score Yuka du produit, ainsi que sa note INCI Beauty. 


Nous nous réjouissons de cette nouvelle tendance et attendons toutes vos questions et interrogations avec gourmandise…